samedi 10 mars 2018

Sélection musicale du mois de février 2018

j-music - Ieiri Leo

Le mois de mars est déjà bien entamé, et je n’ai même pas encore partagé les musiques que j avais repéré pour la sélection de février. Mais, ce nest pas grave, hein ? Quimporte le moment, un peu de j-music, ça ne fait jamais de mal au moral. Cinq clips par jour est même bon pour la santé. Oui, c’est même prouvé par la science.
Alors, après février, honnêtement, ce fut le mois de lenfer. Il y avait trop de sorties, quoi ! Mon porte-feuille a pris cher, ma carte bleu a surchauffé. Ma clé internet 3G s’est vidé en un rien de temps. Mais plein de bonnes choses. Je posterai en fin de billet quelques photos de mes achats de ce début dannée (qui ne concernent pas que des sorties de ce mois, mais peu importe).

Allez, pour linstant, une petite sélection de bonnes petites choses musicales qui mont marqué en février :

Si ce second mois de l’année devait se résumer à un nom, ce serait celui de Kobasolo. Mais qui est-ce ? Un youtuber orienté musique assez connu semble-t-il au Japon comme le signalerait le million dabonnés qui le suivent sur cette plateforme. La particularité de sa chaîne est de proposer une très riche offre de reprise avec lui pour les instruments (piano, percussion, etc.) et divers artistes, souvent des chanteuses. Il s’autoproduit également pour sortir des albums de compositions originales ou de reprises ; ceux-ci étant par ailleurs disponibles sur iTunes par exemple. 


Ici, je vous laisse avec la belle reprise de « Lemon » de Kenshi Yonezu, par Kobasolo donc mais aussi par Harutya (春茶, son Twitter). Ce duo (on ne voit jamais directement le visage de la chanteuse) a proposé pas mal de titres (dont deux sont dispos sur lalbum de de Kobasolo sorti décembre 2017). Je vous laisse découvrir, et si lenvie vous dit, parcourez un peu sa très riche chaîne YT. Il y a plein plein de chouettes choses. Moi, perso, j’aime beaucoup ce que propose Kobasolo.
Et parce que je ne peux pas men empêcher, mais voici Adachi Kana, rien que pour le plaisir de partager~


Fujiwara Sakura est une chanteuse que japprends à apprécier de plus en plus, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, notamment avec son timbre de voix si envoûtant. Le mois dernier a été posté sur sa chaîne YouTube son dernier titre qui servira d’insert-song pour le prochain animé de Code Geass (oui, quand même) : « The Moon ». Ce nest malheureusement quune version courte (avec de vieilles images de la série), mais elle se laisse vraiment beaucoup appréciée :


Février, cétait aussi un peu le mois important pour une chanteuse que japprécie énormément : Ieiri Leo. Alors, déjà, on a eu droit à son dernier album (jai tellement hâte dêtre en France pour mettre la main dessus !). La particularité de son dernier titre posté sur la toile est de proposé un vidéo clip sous le format de mini-drama avec Leo Ieiri signant la bande-son pour accompagner une petite histoire damour dadolescence, « Harukaze » (春風) :
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Sekai no Owari est un groupe également plutôt actif en ce début d’année. Ils ont déjà signé le très chouette « Sazanka » (サザンカ), qui sécarte un peu de leur style habituel mais tout en restant vraiment agréable. Mais ce nest pas le titre que je veux partager en priorité cette fois-ci, voici « Stargazer » :


En fait, je ne sais pas quoi en penser... La première fois que je lai écouté, j ai fini "cest tout ?". Ce titre me laisse vraiment perplexe. Il y a des parties qui me plaisent dedans, mais sa réalisation globale, visuelle ou musicale ne ma pas entièrement convaincu, alors que le titre me donne vraiment limpression de vouloir offrir une expérience intéressante. Bref, nhésitez pas à partager votre avis sur ce « Stargazer ».

Hoshino Gen est devenu un monument de la musique au Japon, et de fait, chaque nouvelle sortie est un petit événement. Cette fois-ci, il signe le très agréable « Doraemon » au rythme accrocheur et riche en bonne humeur.


Scandal a également sorti un nouvel album en ce mois de février. Pour cette occasion, elle ont posté un nouveau titre sur leur chaîne YouTube : « Plateforme Syndrome » :


Jai eu comme beaucoup de monde (via les animés) une grosse période Scandal, mais progressivement je métais un peu éloigné de cet ensemble emblématique de la pop-rock japonaise. Je dois toutefois dire que, dernièrement, ce qu’elles font me plait de nouveau beaucoup, raison pour laquelle je me suis justement procuré leur dernier album Honey qui contient aussi le très chouette « Koizuru Universe ».

Au-delà de tout ça : février, ce fut surtout une annonce. AOI EIR IS BACK ! Oui, je sais, je lai déjà dit sur ce blog, mais peu importe. Je repartage encore une fois la réalisation de sa promesse, celle de son retour. Avec une bien belle musique :


À noter que dernièrement a été annoncé son prochain vrai nouveau titre. Aoi Eir chantera en effet lun des génériques du prochain Sword Art Online (Alternative Gun Gale Online), avec « Ryusei », lopening plus exactement. Un retour sur le devant de la scène donc, et ça fait d’autant plus plaisir !

Voilà pour ce mois de février, jaurais pu mentionner quelques autres titres comme le dernier excellent et puissant « Thrill, Risk, Heartless » de LiSA (que jaime le dynamisme de cette chanteuse !) ou encore le dernier titre du groupe féminin Girlfriend qui plaira aux amateurs des Scandal. Mais, faut savoir sarrêter.
Et enfin voici, deux de mes trois dernières commandes j-music de ce premier trimestre (pour la plus importante, avec 10 singles et albums, dont Leo Ieiri ou charisma.com, je nai pas encore reçu la photo) qui m’attendent sagement en France :


Bonne écoute et à bientôt !

samedi 3 mars 2018

Petit bilan dramas du mois de février 2018

Les semaines s’enchaînent et se ressemblent bien trop en ce moment ; mon mois de février fut compliqué et cela s’est fortement ressenti sur le blog qui fut bien peu mis à jour. Mais je ne me laisse pas abattre et je continue à regarder des dramas dès que j’en ai l’occasion. Un bon moyen pour penser à autre chose. Si, prochainement, le temps me le permet, j’essayerai de rédiger denouveau des critiques plus consistantes, mais pour l’instant je vais déjà me contenter de ce petit bilan mensuel de mes visionnages du mois dernier. N.B. : Les vidéos postées ici spoilent un peu les séries, donc attention si vous n’avez pas vu les titres concernés.


Quartet - ルテット
Tout d’abord côté Japon. J'ai en effet commencé Quartet (ルテット)une série de 10 épisodes diffusés sur TBS début 2017. Cette série me fait envie depuis sa diffusion, pour son affiche déjà, un peu son casting (j’avais envie depuis longtemps de voir une autre série avec Matsuda Ryûhei), mais aussi avec des retours positifs. Le pitch de départ est aussi intéressant et intriguant servi par un scénaristique qui m’a déjà plusieurs convaincu ; Sakamoto Yûji était derrière le scénario de Saikô no Rikon et ItsuKoi.
J’ai visionné pour l’instant les deux premiers épisodes seulement. Mon calendrier ne se prêtait pas pour enchaîner tous les épisodes, mais ça viendra sans doute assez rapidement car j’ai en effet beaucoup aimé l’accroche de ce drama. On suit ici le parcours de quatre musiciens qui semblaient ne pas se connaître et qui, pourtant, vont former un quatuor de musique classique. Pour cela, à côté de leur vie personnelle, ils vont régulièrement se retrouver et essayer de faire quelques prestations musicales où cela leur est possible. En fait, la formation de ce groupe n’est qu’un (bon) prétexte pour essayer de résoudre une histoire plus sombre qui concerne directement l’une des membres du groupe.
L'introduction de cette série est vraiment intelligente et l’ambiance soignée. J’ai l’impression que je ne suis pas au bout de mes surprises avec ce titre, donc je ne vais pas en dire plus pour l’instant. En attendant de voir.

Quartet - ルテットQuartet - ルテット
Quartet - ルテットQuartet - ルテット

Just Between Lovers - 그냥 사랑하는 사이
Et du côté Corée du Sud, ce fut deux séries terminées en février.
La première a fait beaucoup parlé depuis décembre (diffusion entre décembre 2017 et février avec 16 épisodes sur jTBC) : Just Between Lovers (그냥 사랑하는 사이). Alors, clairement, cette série fut un gros coup de cœur... jusqu’à l'épisode 14 (ou 15). Après, ce fut juste très bien. Ce qui est déjà pas mal.
Alors, oui, cette série m’a vraiment transporté avec une histoire immersive, surtout via ce déferlement de sentiments si prenants. Les deux acteurs principaux qui jouent les personnages de Lee Kang Doo (par Lee Jun Ho) et de Won Jin Ah (par Ha Moon Soo) sont sublimes, ils m’ont réellement bluffés et surnage largement au-dessus de tous les autres acteurs et actrices (à l’exception de quelqu’uns très bons aussi, comme la grand-mère).
Mais les deux derniers épisodes m’ont un peu déçu (surtout le dernier)... Disons que l’intrigue principale autour de la vie et survie après un accident aussi tragique est vraiment intéressante et convaincante. Alors, oui, on pourrait se questionner quant à cette accumulation de coïncidences ; mais c’est un drama. Toutefois, à la fin, peut-être afin d’essayer de renforcer l’aspect dramatique de la série (?), encore par-dessus de tous ces malheurs qu’ils ont vécus, on nous rajoute une nouvelle épreuve. Pourquoi pas, puis on savait que quelque chose devait arriver. Mais ce fut traité plus légèrement que le reste de la série qui pourtant, avec beaucoup de justesse et de sensibilité, réussissait à transmettre son message - bien aidé par une superbe bande-son. Avec cette dernière péripétie, j’étais juste "ok, faut passer par là pour les voir enfin ensemble".


C’est un peu dommage de rester sur une dernière impression plus mitigée. La conclusion n’était pas mauvaise pour autant, non, elle était même chouette, mais le reste était plus que cela. Quand on nous habitue à l’excellence, une simple petite différence de niveau se ressent très vite.
Quoi qu’il en soit, tous les amateurs de romances dramatiques se doivent de regarder Just Between Lovers. Rien que pour son couple principal et ses deux acteurs qui ont vraiment transcendé la série - même sans se parler, juste ces regards. Ces regards quoi.

Just Between Lovers - 그냥 사랑하는 사이Just Between Lovers - 그냥 사랑하는 사이
Just Between Lovers - 그냥 사랑하는 사이
Ils sont vraiment magnifiques ensemble.

Pinnochio - 피노키오
La deuxième série est un peu plus ancienne : Pinnochio (피노키오 ; 20 épisodes entre novembre 2014 et janvier 2015 sur SBS). C’est un drama que je voyais régulièrement mentionné sur la toile, et avec Lee Jong Suk dans le casting (que j’avais bien apprécié récemment dans While you were sleeping), je me disais que je ne risquais pas grand chose. Et, oui, j’ai franchement beaucoup aimé visionner cette série.
Alors, je manque encore un peu recul pour savoir à quel point j’ai apprécié ce titre, mais je pense que je pourrais le placer assez haut dans mes k-dramas préférés. On nous plonge ici dans l’histoire d’un jeune garçon dont la famille va être détruite à la suite d’un incendie où va disparaître son père mais aussi, et surtout, à cause du matraquage journalistique qui va conduire à un drame. Celui qui va devenir Choi Dal Po va chercher à se venger de ces journalistes. À la suite de ce drame, il va être adopté par une famille et ainsi faire la rencontre de Choi In Ha (jouée par Park Shin Hye) qui - attention, baguette magique de dramaland - se trouve être la fille d’une de ces journalistes qui ont détruit sa famille, la pire d’entre eux.
J’ai vraiment été absorbé par cette histoire qui m’a, en plus, régulièrement surpris. J’étais pourtant dubitatif concernant cette histoire de journalisme qui va occuper vraiment beaucoup d’espace dans le scénario, mais ça passe très bien et c’est crédible. Même le fait que Choi Dal Po va lui-même en devenir un passe bien. En fait, tout est très bien amené, et sans en faire trop, l’histoire se développe de manière convaincante. Je pensais que l’histoire avec le 'frère' allait prendre plus de temps, mais au contraire, la série bifurque et nous amène ailleurs. Et ainsi de suite, sans faire de faux pas. Parallèlement, la relation entre Dal Po et In Ha évolue joliment ; j’ai beaucoup aimé ce duo, les sentiments qu’ils partageaient ensemble, cette complicité à la fois familiale mais aussi intime.

(Série vue sur Viki, donc je n’ai aucune capture écran à poster...)

Cette dernière est une "pinnochio", elle est incapable de mentir, ou tout du moins, dès qu’elle le fera (ou alors quand elle sera mal à l’aise), elle aura le hoquet la trahissant. J’imaginais que ce serait juste une facilité scénaristique, et au final, In Ha et son hoquet font pleinement partie de cette histoire, sans pousser à l’exagération.

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Voilà pour ce mois de février, pas tant de séries que ça, mais de chouettes choses que j’ai regardées avec beaucoup de plaisir.