mardi 15 juillet 2014

« Frenemy: Dobunezumi no Machi », chanter, voilà son métier

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no MachiFrenemy... Il s’agit du deuxième J-drama que je termine sur Crunchyroll. La série est actuellement presque entièrement disponible en français (j’ai juste regardé les deux derniers en version anglaise). Ça sera, cette fois, une petite chronique... moins sympathique.
Frenemy (フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi) a été diffusé au Japon en 2013, entre juillet et septembre, sur la chaîne NTV. La série compte 12 épisodes.
Depuis le jour où il a perdu son père, le monde de Natsuo est devenu un véritable enfer. Placé en détention par un parent, il se retrouve séparé de sa jeune sœur et de son meilleur ami, Wataru. Les années passent et la vie de Natsuo ne s’arrange pas, jusqu’à ce qu’un certain Kogure le prenne sous son aile en lui confiant la gestion d’un night club. La tâche est difficile, mais le jeune homme voit enfin l’opportunité de faire quelque chose de sa vie. Mais Natsuo ignore que Kogure se sert de lui comme un pion dans un pari scandaleux, un pari qui concerne sa vie... (Source : Crunchyroll Fr.)
フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
Natsuo
Ce serait exagérer de dire que je n’ai pas aimé. Parce que, mine de rien, la série avait un certain potentiel. S’il y a quelque chose qui m’a géné, surtout dans les premiers épisodes, c’est le jeu d’acteur, surtout celui du personnage principal. En fait, pour le duo de choc de Frenemy, on a nous a sorti deux des chanteurs d’EXILE, dont Shokichi.
Son personnage – Morishita Natsuo – n’était peut-être pas évident à jouer, je l’accorde, mais ses mimiques, ses réactions de mauvais garçon dépressif, ses coups de colère, l’intonation de la voie, rien n’allait à mes yeux. Je n’arrivais pas à croire en ce Natsuo ; même, il avait tendance à me faire rire... ce qui est problématique. Dans la seconde moitié de la série, ça s’améliore, un peu ; disons qu’on ne pouvait que prendre son personnage en pitié après tout ce qui lui arrive. Je ne juge pas de ses talents de chanteur, mais niveau prestation dans ce drama, selon moi, il ne mériterait même pas la moyenne.
フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
Wataru

Si je m’étends pas mal sur ce point, c’est parce que c’est la première fois dans un J-drama qui je ressens cela aussi fortement. On croise souvent des acteurs/actrices aux prestations moyennes (qui viennent régulièrement du milieu de la musique d’ailleurs – sans que ce soit une règle à généraliser), mais globalement, ça passe pour les acteurs principaux. Là, nan. Nan.

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
Kogure
Son camarade et ami d’enfance retrouvé, Okajima Wataru, joué par Naoto (du même groupe EXILE donc), s’en sort avec la mention honorable. Il arrive même à donner un peu de valeur à Natsuo. Je ne dévoilerai rien sur lui, mais il est plus crédible. Je passerai sur le fan-service les entourant tous les deux, sans cesse, notamment dans le générique.
Sinon côté acteurs, il faut quand même noter la bonne prestation de Jinbo Satoshi qui jouait le crapuleux Kogure Shinichi avec réussite. C’est sans aucun doute mon personnage préféré de cette série, le seul qui est réellement marquant.

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
La victime du jeu du briquet...
Pour revenir sur la série en elle-même, comme je disais plus haut : il y avait du potentiel. Le dernier tiers de la série, est même assez accrocheur avec cette bonne séquence du jeu de la roulette avec la première souris attrapée par Kogure. Le scénario n’est pas fabuleux mais il est suffisamment bien ficelé pour accrocher le spectateur. C’est déjà pas mal. La principale scène avec le jeu du briquet, elle était quant à elle assez terrifiante. J’ai aussi apprécié qu’on ne nous cache pas jusqu’au dernier épisode qui étaient les souris, ce qui a permis de mieux centrer l’histoire sur les personnages, notamment Natsuo (malgré ce que j’ai pu dire sur l’acteur qui le joue). Il morfle...

Toutefois, reste cette fin... Comment résumer mon sentiment d’hier soir ? « LOL » ? C’est à peu près ça. C’était un finish totalement incroyable, mais surtout incroyablement mauvais. Comment te gâcher une histoire qui se voulait sérieuse et qui, tant bien que mal, après un début poussif, était devenue plutôt intéressante ? Dans une comédie, ça aurait été parfait, mais pas ici. Laisser une fin ouverte, pourquoi pas, mais le faire correctement en suivant la logique de la série, c’est toujours mieux. Si vous voulez encore regarder Frenemy, vous comprendrez ce que je veux dire. Ça surprend, c’est sûr.

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
La sœur de Natsuo
Une chose qui peut vous convaincre à tester quand même la série : c’est sa longueur. Douze épisodes, certes, mais d’une grosse vingtaine de minutes. Retirez le résumé du début, le générique, il ne vous reste même pas 20 minutes pour chaque épisode. Ça se regarde très vite.

Bref, Frenemy, ça aurait pu être bien. Peut-être. Mais ça n’a pas été le cas. Il reste à la série quelques qualités qui font que je préfère nuancer encore un peu mes propos.
Après un chouette Itazura na Kiss, je ne pouvais pas toucher à chaque fois le gros lot sur Crunchyroll. Je ne suis pas forcement fan de drama policier, mais leur dernière annonce à propos de Galileo me réjouit, à voir, je vous tiendrai au courant.

lundi 14 juillet 2014

Le dernier Yûji Iwahara : « Dimension W »

Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二
Incursion dans le catalogue de Ki-oon avec Dimension W. Depuis quelques temps, mes achats en mangas sont devenus plus rares, je me limite essentiellement à continuer des séries que j’apprécie et, donc, commencer une nouvelle série est encore plus rare. Pourtant, je me suis lancé aveuglement dans Dimension W, pour une raison simple : Yûji Iwahara. Si je devais faire un top de mes mangaka préférés, il serait à coup sûr dans les trois premiers. Mon plus gros coup de cœur fut Le Roi des Ronces (chez Soleil Manga) qui m’avaient bien tenu en haleine ; mais Le Monde de Misaki (Delcourt) a été aussi une très belle surprise. Nekoten! (Asuka) ne vaut pas les deux précédents titres, mais il reste un manga très agréable. L’œil du loup (chez Delcourt, malheureusement il n’est plus publié) regroupe plusieurs courtes histoire et offre une bonne porte d’entrée pour découvrir l’univers de ce mangaka. J’avais déjà fait une présentation de ces titres dans un autre billet.

De cet auteur, j’aime beaucoup sa capacité à maintenir un certain suspens dans sa narration et d’être capable de surprendre. C’est sans compter son coup de crayon « puissant » et vivant qui me plait énormément qui diffère beaucoup des principales séries au style que je trouve assez uniformisé (sans que ça soit une critique).
Dimension W regroupe une nouvelle fois ces mêmes qualités. Évidemment, nous en sommes qu’au tome 3, la série est encore en cours de publication au Japon (avec actuellement 5 tomes). J’imagine qu’elle est partie pour être plus longue que le Roi des Ronces ; en tout cas, le développement actuel de l’histoire le laisse penser. Vous pouvez lire un extrait ici.

Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二
Synopsis (Ki-oon) : 
2072. L’humanité a enfin trouvé la solution à tous les problèmes d’approvisionnement en énergie. Les coils, des bobines électromagnétiques qui fournissent des ressources inépuisables, ont relégué batteries et autres câbles au rang d’antiquités.
Kyoma Mabuchi, lui, a tourné le dos à cette technologie révolutionnaire. Amoureux des bonnes vieilles voitures à essence, il préfère passer son temps à bricoler ses bolides. Pour gagner sa vie, ce chasseur de primes d’un genre nouveau s’est spécialisé dans la récupération des coils illégaux, qui, détournés de leur usage de base, peuvent se transformer en armes redoutables…
Alors qu’il enquête sur deux petites frappes des bas quartiers, son chemin croise celui de Mira, une mystérieuse prisonnière dont le destin semble intimement lié aux coils. À ses côtés, Kyoma va vite découvrir que cette technologie miraculeuse pourrait bien conduire l’humanité à sa perte…



Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二L’histoire m’a tout de suite plu. On retrouve évidemment des thématiques assez classiques notamment avec ce robot humanoïde, Mira, qui ressemble tellement à une humaine. Kyoma est un héros atypique mais qui colle parfaitement à l’univers de Yûji Iwahara ; il a un caractère bien trempé et parvient à bien occuper la scène autant visuellement que par sa personnalité.
Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二Nous n’en sommes encore que dans une phase introductive. Après une séquence de présentation, nous enchaînons quelques péripéties, la dernière sur l’île de Yasogami étant particulièrement intéressante (et qui fait aussi un peu penser au Monde de Misaki d’ailleurs). L’auteur en profite pour construire progressivement son univers en mettant au centre une technologie particulière – puissante et dangereuse – que sont les Numbers, et à travailler la relation entre Kyoma et Mira devenus partenaires par la force des choses. Le passé de Kyoma est souvent évoqué, nous aurons d’ici quelques temps pas mal de révélations. Mira est, par nature, remplie de secrets. Ce petit duo – si opposé – est vraiment plaisant à suivre. La fin du tome 3 nous laisse sur un suspens assez prenant.

Je suis très curieux de voir ce que va donner la suite. On peut sans doute s’attendre à beaucoup de surprises et ça ne me rend que plus impatient. Le prochain tome est annoncé chez nous pour le 21 août, nul doute qu’il tombera dans mon panier.

dimanche 6 juillet 2014

Japan Expo 2014, bilan personnel sur cette quinzième édition

Japan Expo 15 - 2014Cette semaine, c’était Japan Expo 2014, la quinzième édition vient juste de se finir. C’était la septième fois pour moi. Cette année, je n’y suis allé toutefois qu’une seule journée, le samedi, hier donc. C’est peu par rapport aux années précédentes quand je faisais mes weekends de deux jours.
Une fois n’est pas coutume, le plus grand salon européen consacré à la culture japonaise est déjà, pour moi, l’occasion d’y rencontrer ou revoir plein de personnes que je connais via internet, en premier lieu via le forum Manga-Fan.

Kalafina


Il y a eu un invité de marque qui m’a vraiment motivé à me déplacer, plutôt trois invités : il s’agit de Kalafina. Fallait que j’y aille. Kalafina quoi. Malheureusement, venir le dimanche – jour du showcase ! – s’avérait très difficile pour des raisons de transport et faire deux journées n’étaient pas possible. Il restait alors la séance de dédicace du samedi. Ça motive et ça atténue ma tristesse de ne pas les voir chanter en France...

Kalafina - Japan Expo 15 - 2014Et j’ai bien eu ma dédicace !
Honnêtement, je n’y croyais pas. J’imaginais que c’était peine perdue et que je me contenterai à apercevoir Kalafina de loin. Mais non.
Récupérer le coupon magique a été un vrai jeu d’enfant. Ainsi, l’album Consolation acheté, le poster et le coupon dans les mains, il ne restait plus qu’à se rendre à la séance de midi. Dans la fournaise de JE, c’était assez long d’attendre une demi-heure le top-départ. Mais, une fois lancé, j’ai à peine eu le temps de me rendre que j’étais devant Kalafina et qu’elles me dédicaçaient le livret de l’album que c’était déjà fini. C’était... expéditif. Ouah. Mais je les ai vues, je les ai saluées et remerciées et j’ai leur signature ! Chouette, doublement chouette, triplement chouette.
C’est quand même Kalafina ! Kalafina ! Kalafina !


Hiiragi Rio & Wakanim Music


Hiiragi Rio 柊木 りお - Japan Expo 15 - 2014
Pour le reste de la journée, je n’avais qu’un seul autre véritable objectif : Hiiragi Rio. Non parque je la connaissais, au contraire, mais surtout parce que j’étais curieux. Wakanim Music m’avait surpris avec deux de ses invités : Airly et Hiiragi Rio. Pour la première – que je n’ai pas pu voir, dommage –, il y a une association de fans qui a fait beaucoup pour sa venue. Pour Hiiragi Rio, une idol tokyoïte, c’est plus difficile de trouver des infos. Elle était quand même déjà venue l’année dernière une fois en France. Il est donc possible que Wakanim avait des contacts avec elle depuis le Tokyo Crazy Kawaii de 2013.

Que Wakanim Music soutienne ainsi en France des chanteuses relativement peu connues, cela m’a surpris – surtout que, à côté, ils participent aux venues de personnalités bien plus marquantes, Kalafina donc, mais aussi BABYMETAL avec le concert à La Cigale, le 1er juillet (eh hop, propagande !) et quelques autres. Ça m’a surpris, mais vraiment positivement.
En fait, j’ai beaucoup d’espoir sur ce nouveau projet de Wakanim qu’est Wakanim Music. Malheureusement, je n’ai pas suivre leur conférence à JE... Mais j’espère vraiment que dans les semaines à venir, on pourra voir plein de choses arriver sur leur nouveau site web et que cela permettra une promotion intéressante de la musique japonaise dans nos contrées, que aidera à la venue plus fréquentes d'artistes ou groupes chez nous.

Hiiragi Rio 柊木 りお - Japan Expo 15 - 2014
Pour revenir à nos moutons, je disais donc que j’avais été voir Hiiragi Rio. C’était en fin de journée. Elle faisait un petit showcase sur le stand de Wakanim. Le spectacle a duré une grosse vingtaine de minutes. Et c’était fort sympa. Malgré l’espace spartiate devant le stand, elle a réussi à attirer – en plus de son fanclub ultra motivé ! – pas mal de curieux. Faut avouer, je me suis bien pris au jeu et je me suis bien amusé. 
Petite surprise qui ne m’a pas déplu, je le reconnais, c’est la séance qui a suivi : tous ceux qui le voulaient pouvaient ensuite recevoir un CD avec quelques extraits de ses musiques et, en plus, faire une photo avec elle. Eheh, je me suis rangé dans la file. Un peu d’attente et j’ai également le droit à cette photo avec cette charmante idol qui me remercie et répond avec un large sourire pour mes félicitations et mes remerciements (et pour lui avoir acheté un CD). Elle est vraiment chaleureuse ; j’imagine que ça fait partie de son « job » en tant qu’idol, mais c’est plaisant. Je peux comprendre, après cette expérience, qu’on puisse vraiment les apprécier. Son fanclub en était la preuve vivante : un véritable dévouement.

Le salon


Concernant Japan Expo en elle-même, globalement, j’ai été agréablement surpris par l’organisation de cette année. Je ne peux pas comparer avec 2013, je n’avais pas pu y aller, ce sont des remarques par rapport aux années précédentes.
Que ça soit à l’entrée, alors que je n’avais pas pris le temps de m’acheter un billet prévente, ou à l’intérieur, c’était assez fluide. Évidemment, c’était le samedi. Donc, beauuuucoouup de monde. Mais je trouvais qu’on pouvait déambuler dans le salon plus ou moins correctement. Ce couloir de la mort, celui qui relie les deux halls, même là, c’était franchissable, même au plus fort de la journée. Ankama n’y avait pas planté sa tente, je pense que ça joue beaucoup.
Une autre chose qui a dû beaucoup jouer : l’absence de Comic’Con. Ainsi, JE à proprement parlé était beaucoup mieux répartie sur les deux halls désengorgeant ainsi les allées entre les stands de 'goodies', eux-mêmes réparti différemment. Bref, une bonne surprise.

Je n’ai aucun réel reproche à faire comme ça... Allez, je me suis questionné sur la raison de la présence de quelques stands qui n’avaient rien du tout à voir avec le Japon, certains avaient aussi dû rater la news sur Comic’Con.
Une petite déception niveau achats J-musique, pas évident de trouver des choses intéressantes. J’avais l’impression qu’il y avait moins d’offre et cette dernière était très accès Corée... J’ai trouvé un single de May’n ou des CDs d’Amuro Namie, mais vu les prix... Bon, Wakanim m’a permis de dépenser un peu quand même. Ouf.

Nintendo - Japan Expo 15 - 2014
J’ai dû me balader un peu partout, sans forcement tout fouiller en détail (faudrait au moins deux jours pour ça...). J’ai été surpris par l’ampleur du secteur dédié à Nintendo qui avait sorti l’artillerie lourde. Chapeau. Ils avaient même ramené les jeux de l’E3 ! Ce Smash Bross sur Wii U me fait vraiment envie (maintenant que j’ai la console depuis Mario Kart 8) !
Côté éditeur, aucune grosse surprise. Même en ayant été absent un an, j’avais l’impression de retrouver le même schéma avec les mêmes stands, aux mêmes emplacements. Au moins, on ne se perd pas. Après, je le reconnais, je me suis surtout intéressé à celui où il y avait Wakanim, pour les raisons explicitées au dessus.

À souligner quand même, le RER ne fut pas une expérience horrifiante cette année. Oui. À l’aller et au retour, c’est passé nickel. Bon, le fait d’être arrivé très tôt et parti au dernier moment a dû jouer. Eh bah. Rien que pour ça, ce ne pouvait être qu’une bonne Japan Expo.

Achats - Japan Expo 15 - 2014
Les trophées de la journée !
Pour conclure, on peut dire que j’ai vécu cette Japan Expo un peu « en touriste » ; j’y suis allé surtout pour y voir des personnes que je connaissais, pas vraiment pour le salon en lui-même, du moins pas directement. Ce samedi a aussi couronné une semaine marquée pour moi par la musique japonaise. C’est la première année que je dépense aussi peu, l’aller-retour Lille-Paris en début de semaine pour BABYMETAL avait déjà ponctionné sévèrement mon budget. Mais pour avoir vu Kalafina, pour avoir eu d’elles une dédicace, et pour la chouette expérience que fut le petit spectacle de Hiiragi Rio, je ne regrette rien.
Puis, il y a cette ambiance, c’est festif, c’est joyeux, tout le monde est ici pour vivre sans complexe sa passion pour le Japon, ses mangas, ses artistes, les cosplays, etc. Rien que pour ça, Japan Expo reste un événement que j’adore et qui me tient à cœur.

mercredi 2 juillet 2014

「BABYMETAL WORLD TOUR 2014」 – Retour sur le concert à Paris, le 1er juillet 2014 !

Hier soir, j’étais au concert de BABYMETAL à Paris, à la Cigale. Et j’ai adoré !
Pourtant, le weekend dernier encore, ce n’était pas prévu. J’avais bien connaissance de ce concert, le premier de leur tournée mondiale, mais je n’avais pas vraiment pensé y aller. Me rendant compte de l’erreur que j’allais faire, il fallait que j’aille à Paris, et, ça, je ne le regretterai pas ! Oh que non.

BABYMETAL - Paris - La Cigale

En fait, je ne connais le groupe BABYMETAL que depuis peu de temps. J’ai appris à le découvrir ces derniers mois en traînant de nouveau sur NoLife, la chaîne et le site internet avec le J-top, après une longue parenthèse. Depuis mai, j’avais passé le stade supérieur. Après être surpris, j’ai vraiment été séduit par ce groupe ; ce mélange de métal et d’idols&pop japonaise est détonnant. Je ne suis pas du tout « métalleux », loin de là ; le métal me donne souvent l’impression de me sentir oppressé. Mais là, avec cette coloration, le dit Kawaii Metal, c’est passé tout seul. Même plus : j’adore ! Clairement, c’est le clip « Ijime, Dame, Zettai » qui m’a définitivement convaincu. Lorsque je me suis surpris à répéter sans cesse les lignes de YUIMETAL et de MOAMETAL, j’ai compris que j’avais craqué. Je me suis acheté l’album sur iTunes, en attendant de récupérer le CD prochainement pour l’avoir vraiment entre mes mains, pour l’écouter encore et encore.

Qu’est ce que j’adore leurs clips !
La chaîne de BABYMETAL sur YouTube.

BABYMETAL - Paris - La Cigale

Pour revenir à ce concert du 1er juillet : je me suis donc régalé. Et je ne suis pas le seul, tous les retours que j’ai lu sont plus que positif.
Déjà dans la file d’attente, je m’amusais à voir que BABYMETAL était parvenu à réunir deux mondes de fans qui semblent pourtant si opposés : celui du métal et celui des idols ou, pour brasser plus large, le public « japonisant ». Après une longue attente, on entrait. Après encore pas mal d’attente, ça a commencé !
La liberté guidant le peuple (y-a-t-il un message derrière ? SU-METAL au centre ?~), introduction à la Star Wars. Génial. N’importe nawak, mais génial. J’aime vraiment cette tendance de BABYMETAL à puiser dans tous les clichés des genres musicaux et de la culture populaire pour créer un univers aussi original.
J’étais dans la fosse. Innocemment. Dès les premières instants du premier titre (« Babymetal death »), j’ai compris que le public métal était bien là. Ça bougeait ; à des moments, le simple fait de se tenir debout était devenu un exercice périlleux, mais drôle. Quelle surprise aussi de vivre, à la fin, son premier mur de la mort, braveheart. Mais j’ai adoré cette expérience, avoir vécu ce concert ainsi, c’était chouette. Épuisant aussi, mais chouette.

BABYMETAL - Paris - La Cigale
Dur de prendre de belles photos quand même...
On enchaînait ensuite joyeusement avec « Ii-ne! » pour, au final, faire tout l’album. Un finish magnifique avec « Head bangya!! » puis évidemment « Ijime Dame Zettai » au cours duquel tout le monde s’est déchaîné pour finir en beauté ! Le concert était certes un peu court, mais le groupe est encore jeune. Elles n’ont à leur actif qu’un seul album avec 13 titres. Mais ce fut une heure et quart, sans répit, et c’était bon, très bon, vraiment très bon ! Presque 24h après, je suis encore dans la fosse.

Les gens étaient vraiment réactifs ! Malgré ce petit message sur Twitter, c’est toujours difficile de savoir si un groupe a apprécié l’accueil du public. J’ai bien l’impression que oui ; elles offraient régulièrement de très beaux sourires en observant la foule, notamment Yui et Moa, mais pas qu’elles, même SU-METAL, Suzuka, la leader – peu souriante dans les clips (c’est son rôle, en tant que représentante du dieu du métal Kitsune ! Ooooh). J’espère qu’elles auront un aussi bon accueil en Allemagne et en Angleterre. Faut qu’elles reviennent !

BABYMETAL - Paris - La Cigale - YUIMETAL
Happy Birthday YUIMETAL !!
Je regrette peut-être un peu l’absence d’un échange plus soutenu entre le groupe et son public. À part durant « Gimme Chocolate », il n’y a pas eu réellement d’échange direct. C’était pourtant un concert spécial anniversaire de Yui, 15 ans le 20 juin dernier. Ah quand même, elle a eu droit à son moment à elle, avec un petit solo pour « Head bangya!! » (qui avait été écrit pour les 15 ans de SU-METAL). Et c’était cool ! Le public a chanté un happy birthday sans la concernée, lors du rappel ; la fête aurait été encore plus folle avec elles.
J’ai vu pas mal de vidéos depuis mon retour de Paris, j’ai quand même l’impression que dans le coin où j’étais (milieu-droit de la fosse), j’avais un moins bon retour du son ; aucun soucis niveau instrumental, mais j’avais quelques soucis pour entendre plus clairement l’impressionnante voix (!!) de Suzuka – du vrai live quoi ! – et ses charmantes camarades. Enfin, ce n’est qu’un détail (comme ma petite taille, fallait sauter~), ça ne m’a pas empêché d’en profiter, de répondre en cœur, sauter, chanter ou sans doute crier (j’avoue que je n’entendais plus ma voix~).

BABYMETAL, ce n’était que du bon. J’attendais un bon concert, ça ne pouvait être que bien. Mais, au final, ce fut très bien et plus encore ! Je l’ai déjà dit, mais je me répète : j’ai adoré.
J’espère qu’elles reviendront (avec les musiciens aussi !) en France, avec encore plus de titres aussi bons et aussi entraînants. Je serai là. À coup sûr.

BABYMETAL WORLD TOUR 2014 - PARIS
Je ne pouvais repartir sans un souvenir ! BABYMETAL !!